2025 : l'IA s'immisce dans nos métiers et la tech règne en maître. Et pourtant... Ce sont nos compétences comportementales qui restent essentielles. Oubliez tout ce que vous savez sur les soft skills ! En 2025, ce ne sont pas les compétences les plus évidentes qui font la différence. Fini les listes interminables sur l'adaptabilité et l'empathie. Voici 5 compétences surprenantes qui transforment un bon professionnel en candidat ou collaborateur d'exception.
De l'art de se taire au pouvoir du rire, en passant par la force de l'intuition, découvrez ces compétences insoupçonnées qui bousculent vos certitudes et réinventent votre façon de former.
1. L’art de la communication
En 2025, exceller dans sa carrière implique de maîtriser l'art de communiquer. Cette compétence recouvre de nombreuses pratiques qui ne se limitent pas à la communication orale ou écrite. Communiquer dans un milieu professionnel est une compétence multidimensionnelle : communication digitale (réseaux sociaux), communication à distance, communication non verbale… Vous avez certainement déjà initié des plans de formation dédiés à ces compétences.
Activateur Formation souhaite vous inspirer et traiter d’autres aspects de la communication.
Se taire et poser des questions
L'art de la communication repose paradoxalement sur le silence. En management, celui qui sait faire taire sa voix permet à celle des autres de s'exprimer pleinement. Retenez ceci : pour bien écouter, il faut savoir se taire.
Puis vient le temps de poser des questions. La communication à sens unique n’est pas de la communication et encore moins si les interlocuteurs ne s'investissent pas, n’investiguent pas. Questionner c’est s’intéresser, c’est comprendre, c’est montrer de l’attention, c’est comprendre pour mieux réagir, ajuster et in fine mieux travailler ensemble.
Communiquer avec transparence
En 2025, on espère (naïvement peut-être) une parole sincère et directe. Face aux clients, elle renforce la crédibilité de l'entreprise et cultive la confiance. Auprès des collaborateurs, elle favorise l'engagement et déconstruit les silos organisationnels. Cette approche, qui consiste à communiquer avec franchise et intégrité, répond aux attentes d'un monde professionnel en quête de sens et d'authenticité. Elle permet de construire des relations durables, basées sur le respect mutuel et la compréhension des enjeux de chacun. La transparence devient ainsi un véritable catalyseur de performance collective.
Parler avec authenticité aux clients, aux prospects, aux candidats, aux collaborateurs, aux managers.... N’est-ce pas le point départ d’une relation saine et durable ?
Communiquer pour convaincre
Écouter, questionner, parler, échanger. Mais pourquoi ? Il n’y a pas une seule réponse. La finalité retenue ici est : convaincre. Autrement dit maîtriser l’art de la parole pour atteindre des objectifs.
Convaincre, ça ne s'improvise pas ! Dans notre quotidien professionnel, cette compétence fait souvent la différence entre une bonne idée qui reste dans les cartons et un projet qui prend vie. Imaginez : vous avez une proposition brillante pour améliorer un processus, mais comment la faire adopter par votre équipe ? C'est là que l'art de convaincre entre en jeu.
Au sein des entreprises, où les décisions impliquent souvent de nombreux acteurs, savoir convaincre devient un véritable superpower ! C'est ce qui permet de transformer une simple idée en réalisation concrète et de faire bouger les lignes.
Alors, prêt.e à développer cette compétence qui change la donne ?
2. La soif d’apprendre
Vous allez dire : ce n’est pas une compétence mais une faculté. C'est une prédisposition qui fait partie des caractéristiques intrinsèques d'un collaborateur ou d’un manager. Une compétence, en revanche, est un ensemble de savoir-faire et de connaissances acquis et développés par l'apprentissage et l'expérience.
L’envie d’apprendre : avoir envie de monter en compétences et mettre ses savoir-faire au goût du jour est un collaborateur précieux.
Cette envie d’apprendre est aussi connue sous le nom d’état d’esprit de développement (vs l’état d’esprit fixe). Ce terme popularisé par Carol Dweck, professeur en psychologie sociale, décrit la conviction qu'on peut développer ses capacités par l'effort et l'apprentissage.
L'envie d’apprendre et de se former est une compétence essentielle pour plusieurs raisons :
L'adaptabilité face aux changements
Un collaborateur qui aime apprendre s'adapte plus facilement aux évolutions technologiques, aux nouvelles méthodes de travail et aux changements de marché.
L'investissement rentable
Former un collaborateur motivé est plus efficace et moins coûteux que de recruter en externe. Sa soif d'apprentissage maximise le retour sur investissement des formations proposées. Et soif d’apprendre rime avec durabilité : le savoir-faire du collaborateur ne devient jamais obsolète.
La polyvalence accrue
Un employé curieux développe souvent des compétences transversales qui le rendent plus polyvalent. Dans un contexte de pénurie, cette polyvalence permet de combler plus aisément les manques dans différents domaines.
L'effet d'entraînement
L'enthousiasme pour l'apprentissage est contagieux. Un tel collaborateur peut inspirer ses collègues et contribuer à créer une culture d'apprentissage continu dans l’organisation. L’effet d’entraînement va généralement de pair avec un effet d'amplification : l'acquisition d'autres compétences.
La fidélisation naturelle
En lui offrant des opportunités d'apprentissage, l’organisation répond à son besoin de développement personnel, ce qui renforce naturellement sa fidélité, un atout majeur en période de "guerre des talents".
L'innovation interne
La curiosité intellectuelle et l'ouverture à de nouvelles connaissances sont fréquemment associées à une plus grande capacité d'innovation et de proposition d'améliorations. C’est une compétence transformative, qui permet une évolution continue des pratiques professionnelles.
Pour résumer, cette compétence clé de 2025 est une curiosité intellectuelle ou une appétence pour l'apprentissage. Cherchez des candidats qui ont envie de développer leurs capacités par l'effort et l'apprentissage.
3. Le lâcher-prise ou l'élégance de savoir s'abandonner
Combien de fois avons-nous entendu : "Arrête de rêvasser", "Reste concentré.e", "Ne perds pas ton temps" ? Notre société, guidée par la performance et l'efficacité, a longtemps dévalorisé la rêverie, l'associant à des concepts négatifs comme la paresse, l'errance ou l'inattention.
Pourtant, cette vision est profondément erronée. La rêverie n'est pas du temps perdu. C'est un espace mental précieux où notre esprit peut enfin respirer librement. Dans ces moments de lâcher-prise apparemment "inutiles", notre cerveau travaille en coulisse, tissant des connexions inattendues et ouvrant des chemins de pensée inexploités.
Pendant que notre esprit vagabonde, une véritable arborescence d'idées se développe, créant des réseaux de pensées aussi complexes que fascinants. Loin d'être un signe de faiblesse ou d'improductivité, la rêverie est en réalité un puissant moteur de créativité. C'est dans ces moments d'apparente inaction que notre cerveau peut établir des connexions surprenantes entre des concepts éloignés, donnant naissance à des idées novatrices que la pensée linéaire n'aurait jamais pu concevoir.
Il est temps de réhabiliter la rêverie et de la reconnaître pour ce qu'elle est vraiment : un espace vital pour l'innovation et la créativité, une pause nécessaire dans notre monde hyperconnecté et très sollicitant.
Alors en 2025, accueillons davantage les moments de pause pour marcher, ne rien faire, penser, écrire, dessiner, lire… rêvasser.
4. Le rire et l’humour
Le rire est indispensable dans la vie comme au travail. Au-delà d’être une source de plaisir, il est moteur de performance. L'humour n'est pas qu'une simple distraction au bureau : c'est un véritable atout professionnel, une compétence originale et précieuse que vous devez rechercher chez vos collaborateurs et vos managers.
Un anti-stress
Anti-stress par excellence, le rire agit comme une soupape naturelle face aux tensions quotidiennes. Il libère des endorphines, ces fameuses hormones du bien-être, et aide à dédramatiser les situations compliquées. Une bonne blague au bon moment peut désamorcer un pic de stress et permettre à toute l'équipe de repartir d'un bon pied. Quand la pression monte, rien de tel qu'un moment de légèreté partagé pour retrouver son équilibre.
Un booster de créativité
En tant que booster de créativité, l'humour est imbattable ! En créant une atmosphère détendue, il libère les esprits et encourage la pensée hors des sentiers battus. Les équipes qui savent rire ensemble osent davantage proposer des idées originales, sans crainte du jugement. L'humour brise les barrières mentales et ouvre la porte aux solutions innovantes. C'est souvent dans ces moments de détente que jaillissent les meilleures idées.
Un outil de management
Côté management, l'humour est un puissant levier de cohésion d'équipe. Un manager qui sait manier l'humour avec justesse crée une ambiance de travail plus agréable et renforce les liens entre collaborateurs. Il permet de faire passer des messages difficiles avec plus de légèreté, de désamorcer les conflits et de motiver les troupes. Attention toutefois : l'humour managérial doit rester bienveillant et approprié pour conserver son effet positif.
5. L'intuition ou la sagesse du sixième sens
Une nouvelle année peut rimer avec incertitude pour les organisations. Un échappatoire : l’intuition. Elle s’impose comme une compétence comportementale essentielle. Longtemps marginalisée au profit d’une approche purement rationnelle, elle gagne aujourd’hui ses lettres de noblesse grâce à l’essor des soft skills et du neuromanagement. Loin d’être un sixième sens mystique, l’intuition repose sur une forme d’intelligence synthétique. Comme le souligne Gerd Gigerenzer, chercheur de renom, « l’intuition est la plus haute forme d’intelligence ». Elle résulte de l’expérience accumulée, de la mémoire implicite et de la capacité du cerveau à identifier des schémas invisibles pour la pensée consciente.
Dans le cadre managérial, l’intuition trouve une utilité cruciale : elle permet de trancher rapidement face à des situations complexes, où les données disponibles sont insuffisantes ou contradictoires. Contrairement à une analyse structurée, qui peut être lourde et chronophage, une décision intuitive mobilise instantanément des savoirs implicites issus à la fois de l’expérience professionnelle et personnelle. Cette « connaissance immédiate et directe, sans recours au raisonnement », comme la définit le Larousse, devient alors un atout stratégique pour anticiper des opportunités, désamorcer des crises ou encore innover.
Si l’intuition reste encore rarement revendiquée comme un outil de prise de décision, son intégration dans le management moderne progresse. Des formations en neuromanagement et des approches basées sur les sciences cognitives encouragent les leaders à développer cette compétence. En valorisant une posture intuitive, les managers de 2025 adoptent une vision plus holistique et agile, essentielle pour évoluer dans un environnement en perpétuel changement. Pour résumer, loin d’opposer rationalité et intuition, il s’agit de les combiner pour prendre des décisions éclairées et pertinentes.
Soft skills clés en 2025 : ce qu'il faut retenir
Ces 5 soft skills dessinent les contours d'une approche professionnelle plus authentique et plus humaine. Loin des compétences comportementales standardisées, elles nous invitent à cultiver ce qui fait notre singularité : notre capacité à communiquer avec justesse, notre soif d'apprendre, notre aptitude à lâcher prise, notre sens de l'humour et notre intuition. En 2025, l'excellence professionnelle ne se mesure plus uniquement à l'aune de la performance, mais aussi à notre capacité à apporter cette touche d'humanité qui fait la différence. Ces compétences sont autant d'invitations à oser être soi-même au travail, pour construire des environnements professionnels plus épanouissants et plus performants.
Inspiré.e par ces notions ? Les partenaires Activateur Formation peuvent développer un programme de formation sur-mesure avec ces soft skills.